Les 12 travaux du communicateur pour 2014

Quels seront les défis qui stimuleront les communicateurs en 2014? Voici douze épreuves auxquelles se mesurer pour devenir encore plus forts.

1) Écouter activement et en temps réel. Une faculté décisive pour qui veut communiquer avec fluidité et sans décalage dans des contextes multipliés, toujours en mouvance. C’est l’unique moyen de saisir les occasions naturelles de promouvoir ou de défendre sa marque, souvent bien plus efficaces et abordables que les actions programmées.  

2) Mesurer en continu. Les résultats préliminaires et les indicateurs de mesure, consultés tout au long d’une campagne, permettent de corriger le tir, d’assouplir ou de carrément improviser une réponse plus juste, plus précisément adaptée à chacune de ses cibles. Il faudra courage et humilité pour recevoir et tirer les leçons qui s’imposent d’un verdict instantané. 

3) S’abonner aux statistiques. Apprivoiser et faire parler les chiffres fourniront un chemin vers de nouvelles et plus riches narrations si, en prenant le recul nécessaire, on en extrait les implications humaines. Autre raison de s’intéresser aux données : elles constitueront la valeur franche justifiant l’octroi de précieux budgets.

4) Concevoir pour les individus. Pour créer un écosystème sensé et confortable, adaptons nos contenus aux multiples contextes de la communication tout en tenant compte de la raison et de l’intuition humaines. Nous parlons ici d’une personnalisation extrême de la communication, misant évidemment sur la pertinence, sur le visuel et sur la facilité de réaction, par des appels à l’action spécialement formulés pour s’accorder avec les tendances naturelles de l’individu.

Les 12 travaux du communicateur pour 2014

5) Entretenir son infoappétit. Une curiosité insatiable et une capacité surnaturelle à traiter et à synthétiser une grande quantité d’informations nouvelles offrent un net avantage pour qui veut entretenir sa polyvalence et sa pertinence. A-t-on à sa portée une communauté de communicateurs avec qui échanger pour accélérer le processus? L’ignorance est un luxe que peu d’entre nous peuvent s’offrir.

6) Se rendre utile. Comment pouvons-nous être utiles? Voici une question qu’on ne cessera pas de se poser avant de planifier des stratégies, de développer des contenus, de donner suite à une question ou à une plainte. On voudra répondre à autant de besoins qu’il s’en manifestera pour gagner en réputation et accroître ses affaires, un contact à la fois.

7) Crever l’écran. On a beau disposer d’une multitude d’interfaces pour communiquer, et franchement, être occupé à mille autres choses plus urgentes, pour se démarquer, il faut se rendre sur le terrain, parler à des gens, partager son expertise. Ceci ne s’effectue pas toujours parfaitement en mode virtuel.

8) Inciter à l’empathie. C’est la raison pour laquelle le communicateur doit siéger au conseil d’administration ou au comité de gestion. Il est le gardien de l’humanité de la marque – et donc de sa faculté d’empathie. L’arrogance est non seulement démodée, elle n’est simplement pas rentable pour l’organisation. Ne me dites pas qu’il vous faut plus d’exemples que ce que 2013 a fourni.

Les 12 travaux du communicateur pour 2014

9) Intégrer. Un combat de longue haleine à finir : faire tomber les murs entre les disciplines de la communication, pour ne pas dire de la gestion. Les frontières administratives de votre entreprise sont incompréhensibles pour le commun des mortels. L’incohérence est difficile à cacher depuis l’existence des médias sociaux. Soyez prêts à répondre de manière convaincante de vos actions et de vos décisions. Pesez le coût de chacune d’elles sur le plan de la réputation.

10) Chanter en chœur. Devenez un esthète du storytelling : tenez-vous-en à l’essentiel de votre promesse de marque. Soyez souples dans la finalité que vous visez : souhaitez-vous marteler un message ou tisser une relation intuitive? Vous n’avez pas à formuler toutes les questions et les réponses. Outillez des tiers pour qu’ils puissent facilement témoigner de leurs #expériences positives. Devenez un facilitateur, grâce à votre savoir-faire, imposez-vous comme une source de référence pertinente, par la curation de contenus.

11) Travailler de l’intérieur vers l’extérieur. Il est naturel de penser que la plus grande menace à la réputation de l’organisation viendra de l’extérieur. Passer en revue les crises de la dernière année nous fait réaliser que c’est rarement le cas. Préparez vos intervenants internes. Ne craignez pas de poser les questions difficiles. Militez pour l’éthique et la responsabilité sociale. Investissez dans la communication interne, prévoyez des cercles d’alliés à activer en cas de besoin, soignez les relations à tous les échelons et points de contact avec l’organisation.

12) Se ressourcer. Oui, c’est le 12e travail. Ce n’est pas de tout repos de déconnecter de temps en temps, mais ça demeure essentiel. Que le plaisir soit au rendez-vous en 2014!

Les 12 travaux du communicateur pour 2014 

Cet article a été publié initialement sur le blogue de Capital-Image et est reproduit ici avec sa permission.

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